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layla
07-08-2022 - 08:18 am
  1. La naissance et le développement de la psychologie scientifique

  2. La psychologie expérimentale en Allemagne


La naissance et le développement de la psychologie scientifique

La psychologie expérimentale en Allemagne

Née en Allemagne, où déjà Jean Frédéric Herbart (1776-1841), auteur d'une Psychologie scientifique, avait tenté d'appliquer les mathématiques à l'étude de la vie psychique, la psychophysique se donna pour tâche de déterminer le rapport existant entre un phénomène physique, considéré comme excitation causale, et le phénomène psychique (la sensation) qui en résulte. Et cela en vue d'en tirer des lois.
E. H. Weber d'abord, physiologiste et anatomiste (1795-1878), qui fut conduit par ses recherches sur les sensations, particulièrement tactiles et visuelles, à passer de la physiologie à la psychologie. Il en vint à conclure que la quantité d'excitation nécessaire pour discerner une première sensation d'une seconde est en rapport - constant et déterminable - avec la sensation initiale. Si cette quantité est augmentée peu à peu, la sensation première demeure d'abord inchangée et, pour que le sujet perçoive l'accroissement (éprouve une sensation différente marquant le franchissement d'un seuil de conscience), il faut une augmentation d'une certaine importance, proportionnelle à la quantité d'excitation première. De là, cette "loi" de Weber que l'excitation croit ou décroît d'une manière continue, la sensation, une manière discontinue; et que la quantité d'excitation correspondant à un seuil différentiel est en rapport fixe avec l'excitation de départ.
De ces premiers travaux de Weber, le philosophe Gustave Fechner (1801.1887) entreprit de déduire mathématiquement une loi plus précise : la sensation croît comme le logarithme de l'excitation (Eléments de psychophysique, 1860; A propos de la psychophysique, 1877). Ces préoccupations d'une science psychologique positive s'allient chez lui à. une curieuse forme de panthéisme mystique (Zend-Avesta ou sur les choses du Ciel et de l'au-delà).
De telles recherches marquent l'introduction de la mesure en psychologie; elles sont à l'origine des méthodes qui visent à déterminer chez un sujet donné le plus petit stimulus perceptible, ou la plus petite différence perceptible entre deux stimuli (mesure des seuils sensoriels).
La "loi Weber Fechner" a été abondamment commentée, discutée, réfutée, et il n'est pas question d'entrer ici dans la technicité des controverses qu'elle a suscitées. Les recherches qui la fondent furent reprises en France par Marcel Foucault (La psychophysique, 1901) mais avec plus d'esprit critique quant à la complexité des phénomènes sensoriels dans leurs rapports avec la perception. J'ai rappelé les critiques adressées par Bergson dans ses Données immédiates de la conscience, à la psychophysique, du point de vue philosophique ; sa manière de démontrer que l'on peut mesurer l'excitant, mais non point la sensation, et que le rapport d'équivalence établi entre les deux aspects est de pure convention. Il n'est pas douteux que, si l'on peut mesurer des phénomènes objectifs, censément invariables dans des conditions admises comme identiques, il n'en va pas de même pour les phénomènes psychiques, et même pour ceux qui paraissent les plus simples, c'est-à-dire justement les sensations. Car chacune d'elles correspond à une impression subjective, qui varie selon les individus, ou même chez le même individu à des moments différents, et relative à certaines conditions organiques, nerveuses, cérébrales. Ne va-t-il pas de soi que la même fraise du dentiste, tournant à la même vitesse, peut provoquer des sensations très diverses ? D'autre part, lorsque les phénomènes physiques considérés comme "excitants" dépassent un certain degré - de chaleur, par exemple - quel sens y a-t-il à parler de seuils différentiels ? C'est pourquoi la psychophysiologie, fondée sur la reconnaissance de certains rapports de concomitance entre des états psychiques et des états physiologiques - glandulaires, nerveux, cérébraux - a d'une manière générale détrônée la psychophysique. Celle-ci n'est pas morte pour autant, puisqu'elle sert à déterminer chez certains sujets et dans certaines conditions, des "seuils sensoriels"; ce qui est très utile notamment pour l'orientation, la sélection et l'adaptation professionnelles (psychotechnique). De toute façon, il est un fait que les phénomènes sensoriels, depuis ces premiers travaux de Weber et de Fechner, ont été l'objet d'études innombrables, dans des perspectives très diverses.
Wilhelmy Wundt (1832-1920) joua un rôle décisif dans la constitution de la psychologie expérimentale, en lui annexant la physiologie et l'anatomie. Son but a été d'élaborer une psychologie n'admettant que des " faits ", et recourant dans la mesure du possible à l'expérimentation et à la mesure. Le laboratoire qu'il créa en 1879 à Leipzig, pourvu de l'outillage que pouvait permettre la science de son temps, fut très fréquenté par des étudiants de divers pays, qui l'imitèrent une fois rentrés chez eux. Ce fut le cas notamment de Stanley Hall en 1883, qui fonda un laboratoire analogue à l'université John Hopkins de Baltimore. D'une manière générale, Wundt exerça une influence considérable sur la naissance de la nouvelle psychologie aux Etats-Unis.
Il étudia d'abord la physiologie et il fut à Heidelberg l'élève de Helmholtz; très connu par ses recherches sur les perceptions visuelles et auditives, et sur la conduction nerveuse. La curiosité de Wundt, aiguisée par le problème que posait l'"équation personnelle des astronomes" (le fait que chacun d'eux paraissait avoir son propre type d'erreur), se porta d'abord sur l'étude de la perception sensorielle, particulièrement de la vision (Essai sur la théorie de la perception). Dans l'ouvrage qu'il publia l'année suivante: Leçon sur l'âme des hommes et des bêtes, dont le titre reflète sa conception animiste, il traite de la sensation, de la mémoire, de l'intelligence ; du développement esthétique, moral et social ; du langage chez l'homme et chez les animaux; au gré d'une psychologie comparée. Il considérait en effet que les manifestations supérieures de l'activité spirituelle échappent aux recherches de laboratoire, et sa Logique préconise pour leur étude le recours à d'autres moyens d'investigation : enfants, malades, ethnographie, philologie, histoire. On sait qu'il a consacré de gros ouvrages à la "psychologie des peuples".
Dans ses Eléments de psychologie physiologique, soucieux de faire le point des récentes découvertes, en même temps que de livrer au public le fruit de ses longues recherches, il décrit avec minutie le système nerveux, sa nature, sa structure, son fonctionnement; en termes d'activité et de relations, avec le dessein de réfuter l'hypothèse, qu'il tient pour désuète, des énergies sensorielles spécifiques.
Son but est de déterminer le rapport des phénomènes psychiques avec leur substrat organique, particulièrement cérébral, sur la base du parallélisme:
" ...rien ne se passe dans notre conscience qui ne trouve son fondement sensoriel dans des processus physiques déterminés. " (Eléments... Avant-propos),
Et de démontrer que la sensation et l'image sont le produit des passages de l'influx nerveux dans les n****nes cérébraux. Mais il n'attribue à cette recherche expérimentale, au sens strict du terme, qu'un champ limité; en reconnaissant deux types de lois de la connaissance : des lois associatives et des lois aperceptives, ces dernières exprimant l'activité libre de la pensée. S'il refuse, influencé par Kant, toute validité aux notions découlant d'une conception substantialiste de l'âme, c'est en admettant qu'un rôle fondamental est jouée par l'aperception dans l'acte cognitif. Non seulement par le caractère irremplaçable de l'expérience immédiate qu'elle constitue (avoir le sentiment de cette activité initiale = être conscient), mais en tant que cette aperception active est la seule garante de la continuité intérieure. Car elle unit les représentations d'après des lois de la pensée utilisant comme matériaux les impressions extérieures; lois dont l’intériorité est garante de la liberté.
Cette notion d'aperception a pour corollaire chez Wundt celle de volonté, dont l'activité externe n'est à ses yeux qu'une forme de l'activité interne (les mouvements automatiques et réflexes ont été d'abord voulus, et le mouvement instinctif est la forme primitive du mouvement volontaire). C'est dire qu'il attribue à l'instinct, d'où dérivent à ses yeux toutes les autres manifestations de la vie, un rôle fondamental. Aussi est-il conduit à prendre le contre-pied de l'explication qui consiste, pour rendre compte de la corrélation entre la complexité de l'organisation physique et celle des opérations psychiques, à établir entre elles une relation de causalité privilégiant la première :
"Une étude plus approfondie de l'histoire de l'évolution psychique doit nécessairement arriver à l'opinion opposée par le mouvement qu'il engendre, l'instinct réagit sur l'organisation physique, et il laisse dans celle-ci des traces persistantes qui facilitent le renouvellement du mouvement instinctif, tout en suscitant la naissance de manifestations instinctives plus complexes, puisque les réactions des autres actions instinctives s'y associent. " (Eléments..., chap. XXIV.)
Sur la base d'un empirisme qui se veut aussi radical que possible (ses limites étant fixées par les conditions mêmes de l'expérience), Wundt est conduit à une forme de métaphysique aux articulations peu nettes, qui témoigne plutôt de l'alanguissement de la philosophie dans le pays qui a produit Kant et Hegel. fi repousse le matérialisme, en tant que le concept de matière, né d'une médiatisation de l'expérience, lui paraît hypothétique; et le spiritualisme, en tant que ses notions lui paraissent de purs êtres de raison, forgés pour une explication fictive des faits de l'expérience interne et externe. Il estime que l'antique conception animiste, au sens qu'elle revêt chez Aristote de l'âme comme "première entéléchie du corps vivant", est la meilleure base pour éclairer le problème du développement à la fois intellectuel et corporel. Il est ainsi conduit à l'admission d'une certaine finalité dans tous les phénomènes de la nature. S'il reconnaît que les plantes, à propos desquelles on ne saurait évidemment démontrer qu'elles obéissent à un instinct, font à cet égard problème, il incline à penser qu'elles sont comme "des animaux développés d'un seul côté". Même dans la lutte pour l'existence selon Darwin, le psychisme est à ses yeux impliqué chaque fois que les instincts et les actions volontaires apparaissent comme des causes. Quant à la matière inorganique, en tant qu'elle enferme les "conditions préalables des manifestations de la vie", il postule que les formes d'instinct les plus élémentaires sont déjà constituées dans l'atome :
" ...la corrélation absolue entre le physique et le psychique suggère cette hypothèse : ce que nous appelons âme est l'être interne de la même unité, unité que nous envisageons extérieurement comme étant le corps qui lui appartient. " (Eléments... chap. XXIV.)


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